Le 25 juin 2025, le Syndicat Chère Don Isac a réuni les acteurs du programme d’accompagnement aux économies d’eau à l’occasion du 2ᵉ comité de pilotage (COPIL) du Groupe Sobriété. Cette rencontre qui rassemblait les 11 collectivités bénéficiaires, le bureau d’études Enviro Développement et Atlantic’eau, marque une nouvelle étape d’une démarche ambitieuse et collaborative pour adapter durablement nos usages de l’eau.
Une réponse collective face à la tension sur la ressource
Les territoires de la Chère, du Don et de l’Isac, comme bien d’autres en Loire-Atlantique, sont confrontés à des pressions croissantes sur la ressource en eau : sécheresses plus longues et plus fréquentes, pics de consommation, évolution des besoins liés à l’urbanisation ou aux autres activités humaines…

Face à ces enjeux, le Syndicat a lancé en 2024 une démarche structurante de sobriété collective, qui vise à ancrer dans les politiques locales une gestion plus économe et plus responsable de l’eau.
Une dynamique qui s’élargit

Initialement lancée avec 8 collectivités engagées dès 2024, la démarche s’est élargie à 3 nouvelles communes qui ont rejoint le programme en 2025, portant à 11 le nombre de collectivités bénéficiaires.
Le COPIL du 25 juin a donc permis de faire un point d’étape élargi et d’associer toutes les communes à la suite du processus.
COPIL n°2 : croiser les données et questionner les pratiques
Au programme de cette rencontre :
- Une analyse fine des données de consommation remontées par les collectivités (factures d’eau, fréquentations, types d’usages) ;
- La mise en débat des pratiques actuelles : entretien des espaces verts, gestion des équipements sportifs, fonctionnement des bâtiments, existence de cuves de récupération…
- L’identification de grandes tendances communes et de points de vigilance ;
- Un éclairage technique d’Atlantic’eau, apportant une vision globale des pressions sur la ressource à moyen et long terme ;
- Et un temps d’échange entre pairs, riche en retours d’expérience.

Ce travail a permis de poser les premières bases d’un futur diagnostic partagé, tout en soulignant la nécessité d’accompagner l’évolution des pratiques internes… et de mobiliser les citoyens vers des usages plus sobres

En route vers les diagnostics économies d’eau

La prochaine étape est désormais lancée : la phase de diagnostic technique de terrain dans les 11 collectivités bénéficiaires. Confiée au bureau d’études Enviro Développement, elle débutera à l’automne 2025 sur les équipements identifiés comme prioritaires.
La sélection des sites à diagnostiquer pourra s’appuyer sur plusieurs critères discutés en COPIL : équipements à fort enjeu de consommation, sites bénéficiant de travaux, lieux à fort potentiel démonstratif…
La réussite de cette phase s’appuiera sur la mobilisation des agents connaissant les sites, pour croiser expertise technique et vécu de terrain.
Au-delà des chiffres, cette démarche s’inscrit dans une logique de résilience territoriale, en cohérence avec les enjeux de transition écologique, de gestion durable de l’eau et d’adaptation au changement climatique.