Comment le syndicat accompagne les agriculteurs dans l’évolution de leur système ?
La stratégie du syndicat est basée sur le principe d’un accord gagnant-gagnant où chacun se préoccupe aussi de l’intérêt de l’autre autant qu’à son propre intérêt
Un diagnostic où l’exploitant est au cœur du dispositif
Cet accompagnement repose sur 3 phases individuelles et 1 phase collective :
- Entretien préalable avec l’animateur agricole du syndicat,
- Réalisation, avec l’exploitant agricole, d’un diagnostic global du système d’exploitation dans son environnement par un organisme technique agricole.
Cet état des lieux complet prend en compte les volets humain, économique, technique et environnemental. Cette 1ère analyse est primordiale pour pouvoir commencer à réfléchir à d’éventuelles évolutions, - Puis vient la phase de co-construction avec l’exploitant d’un ou plusieurs schémas d’évolution des pratiques agricoles, adaptés à l’exploitation et son pilote.
L’élaboration de ces schémas est discutée entre l’exploitant, les conseillers et l’animateur du syndicat pour aboutir à un plan d’action compatible avec l’exploitation, l’objectif de son ou ses pilotes ainsi que les enjeux eau, - Pour mettre en œuvre les actions définies, le syndicat propose aux agriculteurs de participer à des groupes d’échanges thématiques.
Ces derniers sont organisés par l’animateur agricole du Syndicat. Sur une exploitation, les groupes se réunissent 4 à 5 fois dans l’année sur des thématiques spécifiques donnant lieu à des interventions extérieurs selon les besoins du groupe.
La démarche eau et agriculture
Un outil d’analyse stratégique 100% pris en charge
Cet accompagnement est une opportunité pour tout exploitant qui souhaite faire un état des lieux de son exploitation et engager une réflexion pour maintenir une entreprise performante humainement, économiquement, techniquement et environnementalement.
Quelles évolutions de système peuvent être mises en place sur les fermes ?
Chaque exploitation est spécifique et aucun « remède miracle » ne peut s’appliquer aux problématiques qui lui sont propres. C’est pourquoi les actions doivent répondre spécifiquement aux enjeux de l’exploitation et aux objectifs de son ou de ses pilotes.
Néanmoins, il possible de donner des axes stratégiques d’évolution de système favorable à la qualité d’eau (non exhaustifs et cumulables) :
- Diminuer le recours aux intrants en optimisant l’utilisation des ressources présentes sur l’exploitation pour diminuer sa vulnérabilité face aux aléas du marché et améliorer sa résilience économique,
- Réduire l’usage des produits phytosanitaires par la mise en place de techniques alternatives en amorçant une réflexion sur l’assolement, le système fourrager, les rotations, les dates de semis, le désherbage mécanique, etc. afin d’anticiper une éventuelle évolution de la réglementation et améliorer l’image de l’exploitation,
- Améliorer l’autonomie protéique et fourragère pour augmenter la résilience de son élevage face aux aléas du marché et climatiques,
- Adapter les pratiques culturales pour maintenir la fertilité du sol, limiter l’érosion, le ruissellement et le lessivage afin de maintenir une exploitation performante agronomiquement et réduire les pertes, y compris de l’eau,
- Développer le maillage bocager et l’agroforesterie afin de profiter des tous les bénéfices qu’apporte l’arbre dans son agroécosystème,
- Adapter ses choix d’investissement pour maintenir une exploitation viable économiquement et transmissible.
Les agriculteurs doivent être pilotes de leur changement !
Vous êtes agriculteur.rice ? Vous êtes soucieux de l’impact que peuvent avoir vos pratiques sur la qualité et la ressource en eau de nos rivières ? Le Syndicat Chère Don Isac peut vous aider, vous aiguiller dans vos démarches et vous proposer des solutions !